Comment draguer une fille . . .
Publié : 21 juin 2004 16:54
Comment draguer les filles
Oui, comment ?
Commençons par une mise au point : oubliez les techniques classiques, genre "T’as du feu ?", "T’as l’heure ?", ou "Tu suces ?"
Avec des tactiques pareilles, on se demande comment les vieux ont pu réussir à draguer des vieilles et donner naissance à une progéniture aussi extraordinaire que nous [1].
Non, nous ne vivons plus dans des grottes, utilisons des techniques modernes, soyons des hommes bon sang, on va quand même pas se laisser impressionner par des femelles, non ? Fini les demi-mesures, l’homme d’aujourd’hui doit sortir du bois, son gros organe à la main et répandre sa semence sur le monde comme le pompier avec sa grosse lance s’excite sur le feu !
Les méthodes de drague qui vont être exposées ci-après s’adressent exclusivement aux mâles, aux vrais, ceux avec des grosses couilles poilues, qu’il n’est pourtant pas nécessaire de sortir dès le premier abord. En effet, la femme d’aujourd’hui est timide, réservée, sensible, elle ne résisterait pas à l’envie de les toucher, les bercer, les choyer, les couvrir de bisous, et ça, c’est gênant en public.
N’oubliez pas : de la finesse, beaucoup de finesse.
Tactique numéro un : "La BTP". L’homme est nu, muni d’une pelle, dans une rue très passante (La rue de la République à Lyon par exemple). Le regard fier et altier, il prend la pose du type qui a bien bossé et qui se repose quelques instants, mollement appuyé sur sa pelle. Sur son front perle la sueur et sa bite pend, l’air lasse et désabusée, tandis que son regard, perdu vers l’infini des deux scrute en fait la foule, et en particulier les foufs.
Lorsqu’il en repère une, solitaire et éperdue au milieu de la foule, qui semble voler dans son élégant ensemble jupe-tailleur Chanel, son regard se fixe et la pelle à la main, il prend la pose du Discobole. Intriguée, la créature féminine ralentit un instant sa course afin de le contempler, ses yeux papillotent lorsqu’elle note le laisser-aller suggestif de la tenue de l’Homme : elle est ferrée !
Il ne faut alors plus perdre une seconde, surtout ne pas bafouiller, l’Homme se redresse et sourit, se frappe violemment le front avec la main qui ne tient pas la pelle [2] et déclame d’un ton fort et assuré [3] :
Mon Dieu, quel étourdi je suis, j’ai Oublié le disque à la maison, ha ha ha ha ha.
Devant une négligence si pardonnable, la femme indulgente sourit alors de ses belles dents blanches et son sourire resplendit dans la lumière du petit matin [4], elle se détend et baisse un peu sa garde.
C’est pile le moment où il faut l’assommer avec la pelle, puis la charger sur l’épaule et la ramener chez soi. Au passant curieun on répondra :
Elle supporte pas la bière, elle est pétée, je la ramène chez elle pour la réparer.
Et voilà, la simplicité même, une tactique d’homme, à la fois sûr de lui et néanmoins un peu vulnérable, les femmes adorent !
La semaine prochaine, je vous expliquerai (peut-être) la méthode deux, dite "La Tarzan".
[1] Moi surtout...
[2] Sinon c’est la gamelle, et en beauté.
[3] On peut le crier aussi.
[4] Si c’est un petit matin lumineux.
Oui, comment ?
Commençons par une mise au point : oubliez les techniques classiques, genre "T’as du feu ?", "T’as l’heure ?", ou "Tu suces ?"
Avec des tactiques pareilles, on se demande comment les vieux ont pu réussir à draguer des vieilles et donner naissance à une progéniture aussi extraordinaire que nous [1].
Non, nous ne vivons plus dans des grottes, utilisons des techniques modernes, soyons des hommes bon sang, on va quand même pas se laisser impressionner par des femelles, non ? Fini les demi-mesures, l’homme d’aujourd’hui doit sortir du bois, son gros organe à la main et répandre sa semence sur le monde comme le pompier avec sa grosse lance s’excite sur le feu !
Les méthodes de drague qui vont être exposées ci-après s’adressent exclusivement aux mâles, aux vrais, ceux avec des grosses couilles poilues, qu’il n’est pourtant pas nécessaire de sortir dès le premier abord. En effet, la femme d’aujourd’hui est timide, réservée, sensible, elle ne résisterait pas à l’envie de les toucher, les bercer, les choyer, les couvrir de bisous, et ça, c’est gênant en public.
N’oubliez pas : de la finesse, beaucoup de finesse.
Tactique numéro un : "La BTP". L’homme est nu, muni d’une pelle, dans une rue très passante (La rue de la République à Lyon par exemple). Le regard fier et altier, il prend la pose du type qui a bien bossé et qui se repose quelques instants, mollement appuyé sur sa pelle. Sur son front perle la sueur et sa bite pend, l’air lasse et désabusée, tandis que son regard, perdu vers l’infini des deux scrute en fait la foule, et en particulier les foufs.
Lorsqu’il en repère une, solitaire et éperdue au milieu de la foule, qui semble voler dans son élégant ensemble jupe-tailleur Chanel, son regard se fixe et la pelle à la main, il prend la pose du Discobole. Intriguée, la créature féminine ralentit un instant sa course afin de le contempler, ses yeux papillotent lorsqu’elle note le laisser-aller suggestif de la tenue de l’Homme : elle est ferrée !
Il ne faut alors plus perdre une seconde, surtout ne pas bafouiller, l’Homme se redresse et sourit, se frappe violemment le front avec la main qui ne tient pas la pelle [2] et déclame d’un ton fort et assuré [3] :
Mon Dieu, quel étourdi je suis, j’ai Oublié le disque à la maison, ha ha ha ha ha.
Devant une négligence si pardonnable, la femme indulgente sourit alors de ses belles dents blanches et son sourire resplendit dans la lumière du petit matin [4], elle se détend et baisse un peu sa garde.
C’est pile le moment où il faut l’assommer avec la pelle, puis la charger sur l’épaule et la ramener chez soi. Au passant curieun on répondra :
Elle supporte pas la bière, elle est pétée, je la ramène chez elle pour la réparer.
Et voilà, la simplicité même, une tactique d’homme, à la fois sûr de lui et néanmoins un peu vulnérable, les femmes adorent !
La semaine prochaine, je vous expliquerai (peut-être) la méthode deux, dite "La Tarzan".
[1] Moi surtout...
[2] Sinon c’est la gamelle, et en beauté.
[3] On peut le crier aussi.
[4] Si c’est un petit matin lumineux.