Make love, not poésie

Pour dire VRAIMENT tout et VRAIMENT n'importe quoi ...

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nvR
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Message par nvR »

HAHA tg le 'PLEBE' OUI je sais ce que sa veut dire mais sa te fait tellement chier quand je le dis :?:
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CyA FTW !!!!!
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Horg
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Re: Make love, not poésie

Message par Horg »

- Le boulet ne sait pas non plus écrire « opinion », qu'il pense dérivé de « champignon » ou « oignon ».

Exemple :
Yoyomane a écrit : Avec ton opignon magistrale
Cf la charte :?:
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stark
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Message par stark »

Artatak a écrit :BBZ c'est le problème quand les gens te croient encore plus bêtes que tu n'es !
mdr, quel gros kiff...
omg

appel téléphonique

je m'appelle gniagniagnia .. -_-
Merci pour ton aide on en avait besoin, dans le sud on est vraiment teubez (vous teubez, ils teubent)
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Nean
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Message par Nean »

Voici un petit poème un peu plus élaboé que le tien, avec l'analyse linéaire fourine, que je t'engage à lire, et surtout à comprendre, tu en aura besoin pour le bac de français !

Mon cher petit yoyo, tu es si ridicule !
Cette magnifique, si belle poésie,
Bijoux des poètes, fantastique fécule,
Est si dégradée par ta frénésie !

Tu tentes d’attribuer à ton pâle écrit,
Par force d’anacoluthes dépourvues de sens,
Un débris ostentatoire, inutile débris
Qui n’argumente pas, même si tu le penses.

Mes vérités manqueraient-elles d’élégance ?
Si leur expression n’est parfois pas très affable,
L’esprit prend bien pied dans ma lyrique prestance.

Mais je te vois, me répondant, un incapable.
Tel est pris qui croyait prendre : sur le français,
Pensant me détrôner, te voilà acculé



PS : note que si tu veux continuer dans la poésie, met toi aux alexandrins (12 pieds...
Petit rappel : quand la pause (virgule) est au 6e pied, c'est un rythme lent. Je te donne toutes les utilisations que j’en ai fait ici :
=> Pour mon premier vers, ça pose bien les choses, ça te place en fin d'hémistiche (un hémistiche, c’est la moitié d’un alexandrin, donc 6 pieds), tout comme l’adjectif péjoratif « ridicule », ce qui t’y relie d’autant plus.
=> Pour mes vers 2 et 3, c’est un procédé de répétition. Le rythme régulier et répétitif arrive comme un refrain qui montre la répétitivité des termes de poésie
=> Je casse le rythme en fin de strophe, pour marquer plus puissamment le message : je me sépare des termes mélioratifs attribués à la poésie (adjectifs v.2 et périphrases v.3),
=> v.7 : je l’allie à un chiasme pour bien montrer, par répétition, que (chiasme figure d’inversion de construction pour poser une répétition : de type ab-bc ou ba-cb où a et c sont de même nature, chiasme vient du chi grec (la lettre, pour la forme inversée correspondant à la croix du chi))
=> v.8 : à allier au vers 7, ces répétitions permettent un martellement, avec des termes péjoratifs (ostentatoire et inutile pour une argumentation, c’est péjoratif, débris, n’en parlons pas).

Strophe 1 :

Poésie et frénésie riment. Or, il faut être calme pour rédiger une belle poésie. Ces 2 termes antithétiques (antithèse donc…) sont donc reliés. Mais à qui est la frénésie ? Toi (« ta » v.4). Tu commets donc une erreur en voulant les lier (sans utiliser de procédé d’opposition comme je l’ai fait, comprenons nous bien).

Pour la fécule : la fécule, c’est de l’amidon, l’amidon, c’est un composé de glucose, le glucose, c’est ce dont tes cellules nerveuses ne peuvent se passer : elles en mourraient… c’est une magnifique périphrase dont je suis plutôt fier.


Strophe 2 :

Note la longue allitération en [t] dans toute la 2e strophe : son agressif (à développer un peu plus mais tu dois pouvoir te débrouiller pour comprendre l’intérêt)

L’anacoluthe est une rupture de construction : on ne parle plus réellement français (Yoda ?). Si Montaigne ou Pascal peuvent l’utiliser comme figure de style, c’est qu’ils connaissent parfaitement la langue française, et que cela fait avancer leur argumentation, mais rien qu’à voire ton orthographe, on ne peut pas en dire autant de toi : c’est donc une faute de français ! As-tu déjà vu un bon rhéteur faire des fautes de français dans chacune de ses phrases ? Ca m’a tellement fait rire que j’y ai dédié un quatrain !

V.8, « bien que tu le penses », est une pure attaque contre l’adversaire puisqu’il montre, par rapport à l’hémistiche précédent, qu’il pense mal ! D’ailleurs, pense et pas sont reliés par la place finale dans leurs hémistiches. Pour accentuer encore, penses rime avec dépourvu de sens. Je pense donc je suis… je pense mal donc je suis mal ! (je suis vraiment fier de cette strophe !)

Strophe 3 :

On débute sur une question quand à l’élégance de mes réflexions. Cette question est rhétorique puisque j’ai montré auparavant qu’elles étaient plus élégantes que les tiennes

Elégance rime avec ma lyrique prestance, auto-éloge discret.

Plus pour le sens que la forme, cette strophe veut montrer à l’interlocuteur qu’il n’a rien compris à ce que je dis. « L’esprit prend pied », mais pas l’interlocuteur, qui est donc séparé de « l’esprit ». Esprit est à prendre au sens noble du terme bien sûr. On passe dont non plus sur la forme, mais sur le fond (sur lequel on prend pied, c’est une fine métaphore). Là aussi, je montre à mon interlocuteur qu’il est inférieur à moi-même.

Strophe 4 :

Incapable ? Bah oui, tu es inférieur à moi sur la forme et le fond comme l’ont montré les 3 premières strophes, et tu me réponds par ce poème alors que tu dis que me répondre ferait de toi un incapable…

Premier vers coupé en 3 fois 4 pieds, pour assoir un rythme martelant sur un unique vers, la césure à l’hémistiche nécessitant plus qu’un vers pour créer une véritable attaque.

Encore le verbe penser, montrant bien que tu penses mal, puisque tout ne se passe pas du tout comme tu l’avais prévu.

Le dernier vers reprend un rythme régulier, cette régularité montrant que ce bilan « pensant me détrôner, te voilà bien acculé » est une sorte de refrain, et qu’il se répètera si l’adversaire s’obstine.


Voilà, tu as une moitié d’analyse linéaire pour un commentaire composé de ce petit sonnet (strophes de 4-4-3-3 vers). N’oublie cependant pas que ce n’est pas un commentaire : il faut organiser les idées. Au niveau seconde, tu peux faire seulement 2 parties, donc il ya de quoi le remplir, mais il faudra aller plus loin que le linéaire pour le bac ! Prends en de la graine : savoir faire un commentaire, c’est la base d’un exercice du bac de français (ça viens vite, tu vas voir), et savoir rédiger un texte, c’est l’écriture d’invention. Il faut plus que de l’inspiration, il faut un peu réfléchir. Si tu es capable de faire un commentaire de ton œuvre, alors tu es sûr que, si elle n’est pas hors sujet, tu auras au moins 15 à l’exercice. Maintenant, c’est assez dur à faire… à toi de voir. Personnellement, je préfère le commentaire, d’où ce petit post scriptum.
Je te le concède, j’ai eu besoin d’un dictionnaire des rimes (et oui, je connais la concession), mais je ne me suis pas limité aux rimes plates (la concession, c’est pour mieux casser son adversaire après, sache le… il fallait donc t’y attendre)
Ah oui aussi, dans la charte du boulet, ils précisent bien que le boulet croit qu’opinion n’est pas un dérivé de champignon… pauvre yoyo.


J’attends une réponse plus élaborée que ton attaque, cela va de soi. Ce sera d’autant plus facile que l’analyse linéaire de mon poème devrait te permettre de saisir toute sa portée, et donc t’éviter de te ramasser une fois de plus sur le fond. Bon courage.

Neant, en direct de la section S !

EDIT : j'ai rédigé ça en une heure donc ça ne prend pas en compte les répliques intermédiaires, notemment celle de horg que j'ai faite en ps :?:
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Artatak
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Message par Artatak »

Ce qui prouve une fois de plus qu'on peut faire un commentaire supra long sur un poème faible… On a du mal à retenir cette mise en perspective lorsqu'après de longs débats on sent avoir dépassé la pensée de tel auteur illustre et certes méritant…
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Nean
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Message par Nean »

Je ne pense pas avoir dépassé ma propre pensée dans cette analyse, mais bon... si tu penses que l'auteur n'a pas pensé à ce qu'il a mit dans son commentaire, tu dois peut-être être assez stupide...
Enfin, c'est vrai que parfois, on se demande comment l'auteur peut avoir pensé à faire tant de choses. J'ai moins de mal depuis que j'arrive à le faire assez bien :x
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Horg
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Message par Horg »

L'art n'est pas pensée, il est ressenti. J'ai un mépris profond pour tout ceux qui tentent de l'analyser. Autant dire que j'ai toujours était très copain avec mes profs de fraçais...
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Artatak
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Message par Artatak »

Nean a écrit :Je ne pense pas avoir dépassé ma propre pensée dans cette analyse, mais bon... si tu penses que l'auteur n'a pas pensé à ce qu'il a mit dans son commentaire, tu dois peut-être être assez stupide...
Ou alors t'es trop stupide pour voir que lorsque je parlais d'auteur illustre et méritant je ne parlais CERTES pas de toi.
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Message par Niateph »

KIKOO JE ME TOUCHE LA NOUILLE SUR UN POEME PARCEQUE LE SLAM OU LE RAP CA FAIT VULGAIRE.

ZOMG LOL les mecs.

En gros : vous faites de la peine.
Il y'a deux types de personnes sur ce forum : Ceux qui sont aigris et ceux qui sont partis.
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stark
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Message par stark »

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T'en es un beau d'illustre...
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max
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Message par max »

Horg a écrit :L'art n'est pas pensée.
uhuh la meme, le tout est de trouver une explication potable par la suite :D


les sudistes savent pas ecrire stout, trop de soleil crame les neurones uéuéué.
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Nean
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Message par Nean »

Horg a écrit :L'art n'est pas pensée, il est ressenti. J'ai un mépris profond pour tout ceux qui tentent de l'analyser. Autant dire que j'ai toujours était très copain avec mes profs de fraçais...
Pour moi, l'écrit est un moyen de commnication avant d'être un art ! A une époque, certains se sont employés à faire une littéraure sans engagement, uniquement pour la beauté... sujets antiques pour éviter l'engagement, ériphrase infinies pour éviter les mots simples trop peu "artistiques"... bref, de la littérature sans intéret, qui n'a pas fait long feu. Dans tout texte, il y a des caractères, des mots, des phrases, et ils ne sont pas là pour être jolis : ils ont un sens. Sinon, on peut dire que "aeszjk dopvns cdùpj jkcv qsdùopj", c'est un texte... ridicule non ?
Reprenons donc : ces enchainements de caractères sont codifiés pour qu'il y ait un sens. Ce sens a une importance. Tu ne peux lire un texte comme... prenons prière à dieu de Voltaire. Lis le un petit coup et reprennons la phrase ensuite.
Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à tes yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supporte ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni envier, ni de quoi s’enorgueillir.

Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.
Maintenant, saches que Voltaire place cette prière dans un traité sur la tolérance. Saches aussi que Voltaire est déiste. Déiste, ça veut dire qu'il pense qu'il existe un dieu, mais que celui-ci n'interfère pas dans la vie personnelle de ses créatures. Il se contente de faire en sorte que la terre continue de tourner rond,
Un déiste a écrit :comme un horloger qui va faire en sorte que les mécanismes fonctionnent sans s'occuper des aiguilles et de ce qu'elles affichent
Cette croyance assez répedue à son époque entraine une abscence de rites. Si tu réfléchis bien maintenant, on a une prière de quelqu'un dont les convictions proscrivent les prières, dans un traité sur la tolérance. Forcément, si tu te contentes de la regarder comme une prière après ces informations, tu es un parfait imbécile. On peut voir que dans la prière, la présence de Dieu s'estompe : il ne reste plus que ce qu'il a donné et les hommes par rapport à cela. On en revient donc aux théories déistes. Donc, la première phrase est forcément une antiphrase, d'autant quelle ne ressemble pas à un début de prière, puisque Voltaire ne s'interesse visiblement pas dans tout ce qui est "s'adresser à dieu".
Si tu n'essaye pas d'analyser un minimum ce texte, tu va rester comme un cancre devant une texte qui s'adresse à toi, et que tu ne comprendras pas comme cela.
Pour aller plus loin dans l'analyse, le traité sur la tolérance se base sur la tolérance religieuse, d'autant qu'il défend Calas (celui de la célèbre affaire) dans ce texte qui va mener à la réhabilitation dudit Callas. On peut donc voire que ce texte est

Tu vas me dire que cela va de soit peut-être ? Mais c'est qu'alors tu as fait l'analyse naturellement, dans ta tête... Si tu as un si grand mépris pour toi-même, alors Image
Si tu ne l'as pas fait naturellement dans ta tête, alors tu n'as rien compris à un texte riche de sens. Mais ça m'étonnerais plutôt que tu n'ai pas compris un minimum que dieu n'est pas le seul destinataire de la prière (même si tu n'avais pas les informations nécessaires pour voir qu'il ne l'étais pas du tout.
Bref, si tu ajoute le linéaire à ce que je viens de te dire, ça te fais un 17/20 en commentaire (avec mon prof du moins).

Prennons aussi les fables de la fontaine. Là, les analyses sont très simples à faire : le lion correspond au roi par exemple. Ca aussi c'est de l'analyse... je suppose que tu l'avais déjà comprise, cette personification. Tu te méprise toujours autant je vois...

Pour en revenir au petit sonnet que j'ai rédigé. Je pense que seule une analyse linéaire un peu détaillée comme celle que j'ai faites pouvait montrer qu'il s'agissai réellement d'une réponse très aggressive, ne serais-ce que dans la forme. Cette beauté artistique que j'ai donné à mon texte avait un but : attirer l'attention. J'aurais pu, en un petit paragraphe grossier, lui dire directement le fond de ma pensée... mais il ne l'aurait pas reçu de la même façon qu'il ne peu la recevoir par cette forme. Bien sûr, je fais appel à l'intelligence du lecteur (d'autant que je n'aurais pas du lui donner d'analyse), en espérant qu'il ne soit pas stupide au point de penser que je fais cela pour la beauté, et que c'est vide de sens.
Je ne suis pas yoda, je ne fais pas de figures de style uniquement pour la beauté de la chose !

Penses-y.

PS : je vais finir par être prof de français à force 8) [/quote]
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Horg
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Message par Horg »

Tout d'abord merci, pour les arguments ad hominem, ca fait plaisir...

Reprenons. Je parle de l'art. Et l'art, par définition, est complété par l'ésthétique.

La compréhension de l'objet, quelqu'il soit, n'est donc pas incluse dans la définition d'une oeuvre d'art. On ne peut décider que quelque chose est beau en le comprenant. Ce quelque chose est beau car on le sent, cela se voit au premier coup d'oeil.

La faute a la subjectivité humaine. Bah, personne n'est parfait.

La compréhension artistique ne vient toujours qu'au second plan et ( Et voilà ou commence la thèse que je défend) elle est inutile a l'appréciation d'une oeuvre. Je dirais même qu'elle gache toute l'oeuvre, tout son mystère.

Imagine un texte sublime, mais vraiment superbe, qui, après intérprétation, ferait l'apologie de la dictature. Qu'en penserais-tu ? Qu'il est moche sous prétexte que son message l'est plus ou moins ?

D'autant plus qu'il y a autant d'intérprétations que d'êtres humains ( Enfin, qu'il y avait, puisque la destruction de toute pensée propre dans nos écoles n'est plus a démontrer ) ce qui rend le jugement du beau beacoup trop ambigu.

Nous y sommes, voilà ou je voulais en venir. Analyser un texte, c'est juger ce qui est beau ou pas. Et ca, pour moi, c'est inacceptable.
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Niateph
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Message par Niateph »

Et après je me suis aperçu que les meufs s'en tappaient grave des longues réflexions surfaites et qu'elles préféraient les petites piques bien placées.
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Message par BigBenZen »

Niateph a écrit :Et après je me suis aperçu que les meufs s'en tappaient grave des longues réflexions surfaites et qu'elles préféraient les petites bites bien placées.
bien dit !
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